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Observatoire pour la Défense de Droits des Femmes et des Enfants
Beobachtungsorganisation zur Verteidigung der Rechte von Frauen und Kindern
Droits humains et insertion socio-professionnelle
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Témoignages ; des histoires ; traite des filles

Tout à commencé, quand j’avais 16 ans. Une tante m’a apporté un téléphone depuis la Suisse, du l’argent et un appareil photo numérique, ensuite elle m’amener dans un cyber café pour ouvrir un compte email. Je me demande a quoi tout sa servira….

Elle m’a aussi donné des habits, une trousse des maquillages etc, au fait c’était le jour de mon anniversaire de 16ans ! La tante a parlé longuement avec ma mère dans la chambre, tout ce que je compris finalement c’était que avec 4 enfants en charge, si Viviane part en Europe, tu seras soulagé, elle trouvera un travail en tant que mannequine en Suisse et t’aider ! Et ta misère sera terminée ! Au contraire…oui

Je crois que quand je regarder en arrière, ma vie a basculé ce même moment précise, nous sommes en 2007, 15 février.
Les choses vont s’accélérer en une vitesse d’enfer, deux jours âpres la réception du téléphone, l’appareil magique marchent déjà. Je ne jamais eu une téléphone ni gadget dans ma vie, nous n’avons pas ces choses la dans la maison !

Il y a des appels qui rentrent depuis la Suisse, je décrocher, l’homme me dire qu’il m’aime, je suis si très belle, je ferai une belle mannequine et présentatrices des produits de beauté, et thérapeutique. Je t’étais bouche bée

Dans les semaines qui suite, je deviens un véritable standard téléphonique, entre l’Afrique et la Suisse, toujours en contact permanent avec la tante qui me donner des conseils, et les réponses préfabriqué de comment réponds a touts ses « recruteurs » qui me contacté.

Je ne pas faire 3 mois en Afrique, les passeports, carte d’entité, visa et billet d’avion etc a été livrer   chez ma mère…ce l’heure de départ, je me suis voir accompagner a l’aéroport, je ne jamais mis pied a l’aéroport dans mon pays…les formalités ce passe comme c’était un supermarché, je suis stupéfiait.
En Suisse, je tout vu……….. (pleurer)…….

Des rendez-vous sur rendez-vous, je crois que je fassiez l’amour aux hommes du 5h30 du matin a 22h30 le soir pour un pause de 2h00, je suis en déplacement perpétuellement. Pendant 6 mois c’était la routine.

Quand je demander ce quoi ma raison d’être la, je me retrouver battu par des gars qui sont moitie malade ou droguer, …..Apres une année des péripéties, je me suis informer que mon mari est la et que nous devons se marier a l’état civile, les habits, le salon de coiffure…. je suis toujours en compagnie de gens que je ne connais pas, je ne ni accès au téléphone ni me reste seule.

La premier fois que je vu l’homme qui est déclarer comme mon mari et le jour du mariage ! Il doit avoir plus de 60 ans. Tout était me semblait préparer en avance. Apres les signatures, des apéros, nous étions allé a Arosa, je me souviens bien dans les montagnes c’était un magnifique endroit, très belle.
Le soir de rencontre, le mari est partit disant m’attend dans la chambre, afin de me changer, mais non……Le même jour de noce disant, je me retrouver face aux hommes parfois grand et muscle, bref, je servir 6 hommes pendant le weekend dans ce lieu.

Dans ces expérience, je eu une grossesse, et accoucher un garçon, la Tante et sa groupe de femme ont pris l’enfant et je suis sensé a retourner aux affaires. Je ne jamais vu mon enfant. Ils m’ont dire il est à l’ abri et ils vont s’occuper de lui, je la vu seulement une semaine, ce cruelle et je ne peux jamais oublier. Peut être un jour je le retrouverai.

La rencontre avec ODDFEA ma changer la vie, et surtout l’histoire….l’équipe d’association a rencontre un Monsieur qui a parler de moi et ils sont venir me chercher, je crois que je quitter la Suisse le même jour de peur de un escalade de la violence. 2 collaborateur de l’ODDFEA sont venir au Cameroun avec moi, et les choses sont changer.

Enfin, âpres des années de souffrance, je me sens bien chez mois ici que dans les froid dans les rue en Suisse et dans les chambres lugubre d’enfer, je suis chez moi parmi les siennes mais avec des douleurs invisible, un cœur lourde et une vie mutilé.

Je vous présente ma maison, ce juste un chambre, un salon, la cuisine et douche, mais je suis heureuse, de retrouver ma famille, je recommencer l’étude dans une école prive et j’aimerais devenir écrivaine. Si je vous parle aujourd’hui ce parce que je suis en sécurité, loin de tout les bande qui travaillait avec la tante en Suisse, parce que ils tuent les filles qui fuir et déciment leurs famille !
 
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